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Défiez Rollplayers !

  Bienvenue dans la section des Défis adressés à l'équipe de Rollplayers !

 

  Le principe est simple : vous avez des éléments pour réaliser une partie, un personnage, une campagne...vous pouvez les poster dans cette section, dans les commentaires, afin de défier le MJ et le Joueur de Rollplayers, et de voir comment ces deux je-sais-tout se débrouillent avec votre sadisme sournois.

 

 

  Pour cela, il vous suffira d'indiquer au préalable "Défi au MJ" ou "Défi au Joueur", préciser s'il s'agit d'une campagne, d'une partie ou d'un personnage, et indiquer suffisamment d'éléments pour former un socle solide et valable pour faciliter l'écriture des réponses.

 

 Nous acceptons tous les éléments, tous les mélanges, tous les mauvais esprits et toutes les tentatives de blocage, bien sûr  !

Et surtout, lâchez-vous !

Défi n°1

" Bonjour à l'équipe de Rollplayers ! Je voulais vous proposer un "défi au MJ" qui me semble compliqué et un peu en dehors de la globalité des jeu de rôles habituels.

 

 Je m'explique, moi et mes amis sommes fan des ambiances de mafias, gangs et vendettas ( Type "Sons of Anarchy" ou "GTA" ) et j'aimerais allié ce style avec ... ( et là je vais vous épater ) ... l'univers du Football ! En somme un style de Football Manager allié avec GTA ou quelque chose comme ça.

 

Des propositions ? "

 

Défi au MJ : Les 11 mafias, le Jeu de Rôles aux penaltys sanglants !

 

  

 

 Merci de ta proposition Bayern, qui mêle deux univers assez différents, dont l'un ne se prête pas au jeu de rôles (à moins qu'on ne me prouve le contraire).

 

  Pour commencer, je placerai les mafias dans des pays connus pour leur amour du ballon rond. Un pays vivant et priant pour le foot ne suffira pas, il faut qu'il soit réputé pour ses gangs, sa violence...le choix est diminué, mais reste assez large pour former les 11 mafias !

 

  Premières mafias : les mexicaines. Tu pourras prendre dans ton jeu de rôles de vrais noms de cartels, comme Las Zetas ou Sinaloa, ou en inventer, avec du Odel Paso ou du Tacos Fritas, qui seront catégorisés dans les blagues racistes, mais qui ajouteront un côté décalé qu'on peut retrouver dans certain film culte comme Shaolin Soccer. Il est possible placer une campagne des 11 mafias uniquement au Mexique, avec des championnats régionaux, nationnaux puis internationaux, ce qui suivra l'évolution des personnages, et donnera une histoire attendue mais gagnant en intensité. Les mafias pourront soit se faire la guerre entre elles, soit se rallier pour mener au final l'équipe nationale mexicaine jusqu'à la coupe du monde de football, qui se tiendra (comme par hasard) dans la période que traverse les joueurs. Tout dépend de l'intensité à donner, dans les évènements, car une coupe du monde peut aussi être une campagne à elle seule, par exemple.

 

  Deuxièmes mafias : les japonaises. Je sais, on pourra venir à y redire sur l'importance du Japon dans l'univers du football, mais je prends les yakuzas pour une bonne raison : ils offrent une ouverture plus large au jeu de rôles, par leurs originalités. Je pense ici à tout l'univers manga qui enchaîne les techniques improbables, les apparences des personnages, et une revanche à prendre sur le football qui exclue très souvent le Japon des qualifications lors des grands évènements. Pour le Japon comme pour le Mexique, les yakuzas ont une réputation de haute volée, et certaines familles existantes pourront être reprises dans le jeu de rôles : le Yamaguchi-gumi, Sumiyoshi-rengo...Avec quelques notions de japonais, il est aussi facile de créer ses propres mafias.

 

  Troisièmes mafias : les italiennes. L'Italie, un des pays où l'on respire l'ambiance des stades ! L'Italie, qui possède des joueurs internationaux, des équipes incroyables, et qui vit au rythme des buts...C'est un incontournable du jeu des 11 mafias, bien évidemment. Une campagne en italie sera toujours auréolée de répliques cultes et d'instants forts...Inutile de préciser quel chemin les footballeurs devront emprunter, on peut imaginer toutes les finales. En coulisses, tu pourras mettre en scène deux des mafias italiennes des plus connues : Cosa Nostra et Camorra. En inventer serait peut-être se détourner d'un chemin tout tracé, mais c'est possible, éventuellement, pour former une frappe adverse énorme et puissante, qui pourrait raser les joueurs d'un coup de main.

 

  Ces trois pays me semblent d'excellentes bases pour ton jeu de rôles, mais ce n'est en rien des passages obligés. On peut imaginer un scénario se déroulant à Los Angeles, Dallas, près de la frontière mexicaine. Une lutte sportive mortelle en Espagne ou au Portugal. Des matchs difficiles en Allemagne contre des équipes de l'Europe de l'Est. Partout où le foot se joue, une mafia est possible...

 

  Pour les gangs, c'est différent. Je vois mal les types de Sons of Anarchy gambader sur un terrain ou avoir des intérêts à devenir des grands joueurs. On peut imaginer des guerres de gangs en comité réduit, mais il me semble que l'intérêt principal du lien entre football et mafia est la puissance monétaire, l'investissement pour le blanchiment d'argent. On reproche en ce moment au football d'être vicié par l'argent, déraisonnable dans ses transferts, hors de la réalité, et le jeu de rôles pourrait jouer sur cette vague financière. Pour les petites mafias, les gangs plus restreints, la campagne peut cependant proposer de petits matchs, ou juste une guerre de gangs visant à aider une équipe amie. Le groupe peut simplement être des gangsters adorant le football dans leur coin et prêts à tout pour faire gagner leur équipe favorite. Mais je pense qu'au bout d'un moment, le concept s'essouflera.

 

Dans la pratique, le jeu de rôles propose deux temps de jeu :

 

- Le premier temps, celui du gang, de la mafia. Création d'un problème autour du foot. Affaires d'argent, de famille, d'amour, joueur récalcitrant, menaces d'un club adverse, élimination d'un attaquant, un goal adverse à amputer, un défenseur à percuter en voiture...tout ce qu'un mafieux peut faire pour son business est à rattacher avec le foot. Les scénarios sont évidemment nombreux et peuvent varier. On peut aussi intégrer des mafieux à des équipes, ce qui rendra les parties encore plus tendues, notamment si le titre de la partie est : Sniper Penalty ou Bullet in the Head (référence).

 

- Le second temps. Celui du match. Le mafieux peut être entraîneur, joueur, supporter...l'impliquer dans une équipe de foot me semble plus intéressant. Il s'agit dès lors de faire vivre des matchs, de faire ressentir l'ambiance des stades, la peur de l'échec et la gestion de la reconnaissance sociale. Le paradoxe des joueurs se trouvera là : comment un mafieux peut-il se protéger en jouant devant 50 mille personnes toutes les semaines ? Le défi est assez intéressant.

 

  Le système de jeu suit alors ces deux temps, puisque chaque joueur aura ses statistiques de combat, de tir, et ses statistiques de joueur ou d'entraîneur, de manière à gérer les deux aspects de sa vie. Le joueur pourra rajouter des précisions sur son passé, son entrée dans la mafia, les diverses affaires, etc.

 

  La partie difficile me semble résider dans le contrôle de la "mascarade". Comment expliquer qu'une fusillade éclate dans un stade où jouaient deux équipes régionales ? Comment ne peut lier cet évènement aux deux morts par balles de la veille, dans un bar de supporter ? Selon le réalisme, une partie se ferait plutôt en one-shot, car je pense que les couvertures des mafieux mettraient peu de temps avant de tomber...mais avec de bons joueurs qui connaissent l'art de la dissimulation, du mensonge, de l'indifférence à la souffrance et du théâtre, une campagne peut se tenir. Bien sûr, je doute que la partie rende hommage à la violence et l'immoralité. C'est un choix à faire, certains jeux de rôles sont divertissants parce qu'ils proposent de tout détruire.

 

 J'ai orienté le jeu de rôles vers un format plus large, concentré sur d'importantes mafias, mais on peut imaginer des parties plus réalistes ou les joueurs font partie d'un gang de hooligans anglais, par exemple. A partir de cela, des scénarios plus restreints peuvent faire participer la table à des combats de supporters, des situations de guerre civile autour des stades, et tous les évènements sanglants qui ont pu se dérouler à une certaine époque dans les gradins, et aux alentours des stades. Je pense tout de même que ce type de partie a sa limite, un moindre intérêt, et surtout l'ambiance n'invite pas les joueurs à bien se comporter, ou penser des actions réfléchies. Sans offense envers les supporters, je me questionne sur le fait de jouer un supporter brut de décoffrage adepte de la violence entre potes, alors que le sport est censé avoir des visées plus nobles. Mais ceci est ma note personnelle pour conclure sur le sujet.

 

Alors, convaincu ?

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